« 𝓙’𝓪𝓲 𝒆𝓾 𝓭𝒆 𝓵𝓪 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓬𝒆 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓶𝓸𝓷 𝓶𝓪𝓵𝓱𝒆𝓾𝓻…. 𝓬̧𝓪 𝓪𝓾𝓻𝓪𝓲𝓽 𝓹𝓾 𝒆̂𝓽𝓻𝒆 𝓹𝓲𝓻𝒆 »
Partage de réflexion :
Alors que j’étais en balade méditative, ma réflexion s’est posée sur nos expériences initiatiques, c’est à dire ce que nous vivons de très fort et qui nous fait changer de cap, de conscience, et de vie parfois. (maladie, deuil, accident, faillite, agression … toutes sortes d’événements provoquant des blessures émotionnelles).
On me montrait que nous sommes sans cesse face à plusieurs lignes temporelles, et nous choisissons consciemment ou inconsciemment la ligne de temps que notre âme a besoin de vivre.
C’est un peu comme des couloirs que nous empruntons, et l’issue sera différente en fonction de ce que nous avons à vivre.
Et on me disait que toutes les fois où l’on se dit « j’ai eu de la chance dans mon malheur », en fait, ces expériences sont hautement initiatiques et sont à remercier et honorer dans notre parcours.
Un accident où tu as failli mourir
Une chute qui n’a entrainé qu’une entorse ou fracture
Une urgence où on te dit « à 2h près, vous mouriez »
Un super emploi retrouvé à la suite d’un licenciement
Une âme sœur rencontrée après une rupture amoureuse etc …
Des exemples comme ça, je suis sûre que tu en as plein.
Tu as eu de la chance dans ton malheur !
Mais surtout, tu as vécu une expérience hautement initiatique, avec une issue positive déjà programmée.
Tes équipes t’ont conduite à vivre cela, de manière inconfortable, mais douce. «Ça aurait pu être pire ».
Ces expériences de vie font toujours naitre des prises de conscience, des changements de vie, chez toi (ou dans ton entourage). Ah oui ! parce que comme le jeu est très fun , parfois tu peux vivre une épreuve très douloureuse mais dédiée à un de tes proches, tu as juste été le canal d’expression. Oui oui¼
Bon, en vrai, il y a quand même un message pour toi aussi
Exemple personnel : à l’âge de 10 ans, j’ai eu une péritonite, en vacances chez mes grands-parents, à 500 km de chez moi. Ma grand-mère avait appelé le médecin, mais il lui a dit (le vendredi) « c’est une gastro, si elle ne va pas mieux, rappelez-moi lundi. «
Sauf que le samedi, une horreur et le dimanche, une torture.
Mon oncle de passage, me voyant dans un sale état, dit à ma gd mère d’appeler le médecin, et elle lui dit « il nous a dit d’attendre lundi ».
Il n’a évidemment pas écouté sa mère et a appelé un médecin de garde, j’ai été transportée aux urgences et effectivement, le chirurgien a dit « on aurait attendu 2h de plus et elle mourrait ».
De mon point de vue, à part les douleurs, j’ai le sentiment d’avoir été portée, protégée, assistée tout le long de l’aventure, comme si je devais le vivre. La foi que je devais le vivre. Personnellement, à 10 ans, et encore aujourd’hui, je ne vois pas ce que cela m’a apporté. En revanche, pour ma gd mère ! il faut savoir qu’elle a perdu 2 bébés à 5 ans d’intervalle, pour cause de maladie, et 2 autres enfants adultes dans un accident de voiture. Elle a failli me perdre aussi à cause de son choix d’écouter un médecin, ou de ne pas s’écouter elle-même.
Je crois donc que cette expérience la concernait, et d’ailleurs elle est décédée quelques mois plus tard.
Une autre expérience personnelle, mais me concernant cette fois-ci.
C’était en février 2020, nous étions en famille en Thaïlande, Koh Phangan.
Un lieu qui appelle mon âme et dans lequel je me sens en totale sécurité.
Étant une famille de 4, nous avions décidé de louer 2 scooters pour nous balader.
Sauf que je ne suis pas du tout pro des 2 roues
Je me suis forcée à ne pas écouter mes peurs, me jugeant. Peur aussi de passer pour un boulet ou quelqu’un qui a peur. Envie de me dépasser. Envie de cette liberté du 2 roues. Envie que mon chéri et mes filles soient fiers de moi.
Bref des tas de prétextes qui ont fait que je n’ai pas écouté ma petite voix qui me disait depuis la veille un grand non pour partir la journée sur une plage du nord en scooter.
Ça me disait non.
J’ai vu passer une ambulance et j’ai entendu : c’est là-dedans que tu vas aller.
Je n’ai rien écouté.
Le lendemain j’avais la boule au ventre, pas sûre de moi mais j’ai quand même dit oui à cette journée, ignorant le non intérieur.
Et bien évidemment je suis tombé sur la route, j’ai été transportée dans la fameuse ambulance. 2 jours à l’hôpital, rien de grave : des points au genou et des tas de belles égratignures, de belles cicatrices, une grosse cure d’antibio, des gros bandages, interdiction de me baigner, immobilisée 2 jours etc…Visite à l’hôpital tous les jours pour vérifier les plaies etc…
Donc la grande leçon de vie depuis ce jour-là est de toujours m’écouter, et j’ai la conscience qu’il fallait que je le vive. Et il fallait peut-être que je ne m’écoute pas à ce moment-là, pour que maintenant je transmette mon regard, ma guidance, mes intuitions, que j’accueille ma clairvoyance et clair audience. Finalement, un beau cadeau, qui aurait pu être pire !
Donc ces expériences initiatiques sont là pour être accueillies et pour nous faire évoluer. Sinon, elles seraient fatales.
Remercie-les, honore-les, transmets ce que tu en as compris et retenu, partage tes enseignements. Aie conscience que tu as vécu de nombreuses initiations et que tu t’en sors haut la main, parce qu’elles sont justes sur ton chemin.
Je t’invite à te relier à une ou plusieurs de ces expériences de vie, et à écouter l’enseignement reçu, à voir ce qui en a découlé, et à finalement remercier cette expérience pour ce qu’elle est.
L’accueillir dans l’amour, dans l’espace du cœur ouvert, cela permet automatiquement de dépolariser toute situation, c’est-à-dire la rendre neutre, libre de tout jugement, sans bien ni mal, ni juste ou injuste.