article celine ryat

La libération d’une blessure

Je vais m’appuyer sur mon expérience personnelle ainsi que sur les nombreux accompagnements que je fais. 

 

On est d’accord, on a tous vécu dans notre vie des situations difficiles qui ont engendré des blessures émotionnelles. Certains diront « c’est la vie », oui, en tous cas ce sont des enchainements d’expériences, nous faisant devenir ceux que nous sommes aujourd’hui. 

On encaisse, on se re-construit, on avance coûte que coûte, la vie suit son cours. 

Mais évidemment, cette blessure engendre des comportements : peur que la même chose se reproduise, peur de souffrir, peur de x raisons, le coeur peut se durcir, une carapace se construit doucement, tout un tas d’efforts pour que l’humanité en souffrance se cache derrière des fausses barrières. 

C’est évidemment le mode survie qui prend le relais. Mais à force de vivre sur des bases plus vraiment stables émotionnellement parlant, on se construit une fausse réalité puisque l’égo blessé s’exprime très fort. 

Quand on s’en rend compte, quand un trop plein arrive et qu’il devient urgent d’aller guérir cette blessure, alors il est courant de demander de l’aide. 

 

Il existe une infinité de soins et de personnes pour aider à prendre conscience de l’origine de la blessure et des mécanismes de défense mis en place pour survivre. 

On peut consulter plusieurs personnes, dans plusieurs disciplines, en écoutant ce qui est juste pour soi au moment présent. 

 

 

Une blessure a son origine dans la matière (ex : un enfant non désiré) mais dans d’autres dimensions également (lignée transgénérationnelle, vies antérieures, multi-dimensions). Et cette blessure a engendré des mécanismes qui eux-même entrainent d’autres expériences et même d’autres blessures. Bref, un engrenage, perçu parfois comme sans fin. 

 

C’est pourquoi il est important, pour guérir, d’aller plusieurs fois la voir, la reconnaitre, comprendre ce qu’elle a induit. On parle souvent d’oignon, on libère couche après couche, pour enfin creuser et arriver au centre de la blessure. 

 

Il m’a été donné d’observer que, quasiment dans tous les cas, la blessure se guérit dès qu’on retourne au point de bascule, c’est-à-dire au moment même de la blessure.

 

L’idée est de contacter l’enfant ou la version de soi dans le passé, et d’accueillir à ce moment précis les émotions liées à cette blessure. 

En effet, lors d’un choc, d’un traumatisme, il y a comme une cassure qui se crée, comme une dissociation de nous même, un mécanisme naturel de fuite. 

La guérison passe inévitablement par le process d’accueillir les émotions de l’enfant qui n’a pas reçu tout l’amour qu’il aurait du, ou de la version de soi dans le passé au moment de la blessure. 

Elle a besoin aussi d’être reconnue, et nous avons besoin qu’on reconnaisse notre souffrance. 

 

Ceci est la base à réaliser pour chacune de nos blessures. 

 

 

Pour résumer, voici les étapes de libération et de guérison de blessures : 

  • Comprendre et aller à l’origine de la blessure
  • Accueillir les émotions liées en se projetant au moment même de cette blessure
  • Reconnaitre sa propre souffrance au moment de la blessure
  • Etre reconnu dans sa souffrance par la personne l’ayant causée

Evidemment, c’est avec de l’aide que l’on y arrive, car tout seul, on peut prendre conscience de beaucoup de choses, mais il est nécessaire d’être accompagné pour accéder à notre moi du passé en souffrance. 

 

 

J’adore accompagner dans ces séances de libération et de guérison car il y a un grand saut quantique qui se produit dès lors que l’on touche du doigt cette libération. Il y’a un avant et un après. C’est comme magique et tellement gratifiant d’assister à une telle libération en profondeur, une vraie retrouvaille d’âme. 

Si tu as aimé ce texte, merci de le partager !
Retour en haut